Fufanu arriva dans un village après maintes et maintes recherches... Son cœur attristé... Il avait fait de longues routes à pieds, avec son baluchon sur le dos. Dans ce dernier, quelques outils qu'il avait récupéré de l'abbaye et plusieurs fruits.
En passant devant la place, il ne vit personne. Il aperçu une taverne, il s'y dirigea. Il frappa à la porte
Ce village est aussi mort que l'endroit où j'ai retrouvé maman...
Il se permit d'entrer. Il appela le tavernier:
Holà! Tavernier!
Un homme assez vieux descendit de l'étage.
De l'eau, s'il te plait.
L'homme chercha dans son étagère un verre, le lava et le remplit d'eau minérale. Puis il nettoya le contoir et le servit.
Le tavernier lui demanda :
Qu'es ce qui vous'fait venir ici, dans'un village si peut animer?
Fufanu soupira et lui répondit :
L'errance entre autres. Mais si vous avez le temps je peux vous lire un résumé de ma vie... qui est loin d'être finie.
Fufanu… Oui, c’est bien comme ça quel es moines qui m'ont trouvé enfant sur la rive de la rivière de leur monastère. J'avais 2ans, Ma mère m’avait abandonné quand j’avais deux ans et d’après le Père de l’abbaye mon père avait été assassiné. Le Père s’appelait Jean… Père Jean. Il avait une cinquantaine d’année. Une trentaine de moines travaillaient dans l’abbaye entre autre la confection de la bière, les récoltes,… Je travaillais avec eux pendant plus de 16 ans… Le père Jean m’avait déjà fait novice. J’étais un petit bambin galopant dans le cloître mais j’étais respecté des moines. J’apprenais vite ce que j’avais envie d’apprendre et j’était possesseur de deux grandes vertus : la Justice et la Tempérance. Après plusieurs années, le père Jean me fit un enseignement spécial pour continuer dans le droit chemin et mettre à bien ces deux grandes vertus. À mes 18 ans, je quittais l’abbaye. Les moines étaient pour moi une famille mais il fallait que je retrouve mes vrais origines. Je cherchais… allant jusque dans les bibliothèques impériales de Aachen… mais sans succès. Je me renseignais auprès des va-nu-pieds et des bourgeois de la région. Et c’est par hasard que je suis tombé sur la tombe de mon père… « Ici repose Grégoire Willenhad lâchement assassiné sur le parvis de l’église » À côté de cette tombe, une autre. « Ici repose la veuve de Grégoire Willenhad morte à l’accouchement avec son deuxième enfant. ». Je savais maintenant que j’étais seul descendant des Willenhad. Je ne savais même pas de quelle classe était ma famille… Noble ?! Bourgeoise ?! Va-nu-pieds ?! Cette question me tourmentais mais je décida de la sortir de ma tête. Je décida de retourner dans la région du monastère où j’avais vécu mon enfance.
Le jeune homme déposa la feuille sur le comptoir et le vieillard la placarda sur un mur à côté d'une fenêtre donnant sur la place.
Voilà, c'est le début de ma vie... Maintenant, en voyant ce village inactif, je me dis que je m'y installerais bien. Avez-vous beaucoup d'artisans et de paysans?
Il répondit en faisant tourné ses yeux.
Je suis un des derniers Villageois. Ils ont tous déserté pour la ville où des campagnes plus animées. Je ne serais rien faire seul! Je compte partir moi aussi... rejoindre ma femme déjà partie pour Aachen.
Je compte au contraire de ce vieillard, redonner de la joie et rester dans ce village.
Savez-vous où se trouve l'ancien atelier du forgeron
Le tavernier expliqua à l'aide d'un plan. Il indiqua aussi où se trouvait les ressources du village, la forêt au sud, les vergers tout autour du village, la mine a une dizaine de kilomètres à l'ouest.
Redonne-moi une eau, s'il te plait et buvons à un nouveau villageois.
Il proposa au jeune arrivant l'ancienne gazette du coin. Fufanu la lu pendant que le tavernier retourna à ses occupations à l'étage.